Agroécologie, couverts végétaux, agroforesterie, agriculture de conservation ou régénérative, pas une semaine sans qu’un colloque, un séminaire ne traite d’une de ces questions. La gestion de l’eau, la biodiversité, la question de l’humus dans le sol, le changement climatique, la réduction des intrants, la séquestration du carbone sont autant de problématiques pour lesquelles ces démarches agroécologiques apportent des réponses pertinentes.
Konrad Schreiber (Institut de l’Agriculture Durable), Alain Canet (Arbre et Paysage 32) et François Mulet (Ver de terre production) se sont associés pour créer une cellule nationale technique agronomique sols vivants et fertiles.
En partenariat avec Marcel Bouché (Spécialiste mondial des vers de terre), Hervé Coves (Agronome spécialiste des fonctions fongiques), Marc-André Sélosse (biologiste et botaniste spécialiste mycologie et symbiose), Baptiste Maitre et Antoine Loppion (agronomes) et 45 agriculteurs pionniers en maraichage, viticulture, grande culture, arboriculture et élevage, ils créent un outil au service des sols pour améliorer leur fertilité.
Cette cellule s’est donné pour mission :
– L’identification des agriculteurs pionniers, l’animation des groupes d’agriculteurs ;
– Leur accompagnement technique par des apports techniques et des mises en relation ;
– La mise en place d’expérimentations et la caractérisation de fermes pilotes ;
– L’organisation de formation, de conférences et de journées techniques.
Cette même cellule s’est donné pour objectif de créer et de se mettre au service du mouvement Pour une Agriculture du Vivant. Elle présentera le 16 mai prochain à AGROPARISTECH à Paris en quoi ce type d’agriculture change le modèle de notre alimentation et de notre agriculture.
Nous constatons qu’il est possible de maintenir la production agricole tout en protégeant l’environnement, en créant de la biodiversité, des aliments et des paysages de qualité. L’agroécologie est une solution aux enjeux de sécurité alimentaire, d’emploi et d’environnement.
Nous prétendons que l’agroécologie ne doit pas être une contrainte, mais une opportunité. L’agriculteur est aujourd’hui assailli de normes, de déclarations à remplir, de suivis à opérer… autant d’opérations coûteuses qui jusqu’à présent n’ont pas réglé et ne règleront jamais les problèmes environnementaux et sanitaires. Pour aller véritablement de l’avant, il faut sortir de la logique de contrôle pour affirmer une politique incitative où l’agriculteur, responsable et formé, est accompagné dans les pratiques nouvelles et non policé sur les anciennes.
Nous voulons que l’agronomie revienne au centre de tous les débats, afin que cette nouvelle agriculture dont les intrants premiers sont l’énergie solaire, le carbone et le savoir faire des paysans soit force de proposition et non plus dans la réparation.
Pour s’inscrire à la journée agronomique nationale de l’agriculture du vivant, le 16 mai, cliquez ici
