La quantité de carbone dans les écosystèmes terrestres représente environ 3 fois le carbone atmosphérique ; ce carbone du sol est 700 fois plus important que l’augmentation annuelle en CO2, et des modifications mêmes faibles de la capacité de séquestration de cet énorme réservoir pourraient avoir des répercussions déterminantes sur l’évolution du taux de CO2 atmosphérique ; le stockage de C sous forme de biomasse à la surface du sol et sous forme d’humus dans le sol peut ainsi constituer une solution à développer à grande échelle, car efficace et peu coûteuse si elle se fait à partir de systèmes de culture facilement appropriables par les agriculteurs, qui répondent à leurs besoins et exigences technico-économiques.
Parmi les facteurs, aujourd’hui bien connus, qui influent sur le niveau de matière organique (M.O.) du sol, on peut citer :
– l’accumulation est favorisée par : des températures basses, des sols acides, des conditions anaérobies, des tissus végétaux âgés et riches en lignine, l’absence du travail du sol ;
– la minéralisation est au contraire fortement accélérée par : la déforestation, des températures moyennes élevées alliées à une forte humidité, par le travail intensif du sol, des matières organiques à C/N bas, la monoculture de légumineuses.
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